24 nov. 2013

La course au pole Sud : Exploration de l’Antarctique






Alors le pôle Nord on connaît avec le père Noël tout ça, mais franchement le pôle Sud comme ça avec sa sphère ça ne vous fait pas un peu dire qu’on nous a un peu mentit… ? Et si c’était au Sud que nos jouets étaient confectionnés ?


Et puis voyons voir si votre culture d’aventuriers maîtrise ces quelques noms : James Cook, Fabian Gottlieb von Bellingshausen, James Weddell, James Clark Ross, Roal Admunsen, Ernest Henry Shackleton
Non vraiment cela ne vous dit rien ? Très bien alors, partons ensemble à la découverte du pôle Sud et de l’Antarctique depuis la Grèce antique jusqu’à nos jours ! 

17 nov. 2013

Victorieux, par chance ou par destinée?

C'est bien joli les dés des gazelles, mais jouons nous tous avec les même dés?


Vous contemplez le carré de gazon qui jouxte l'arrêt de bus où vous gâchez 10 minutes de votre vie chaque matin. Les molécules de caféine n'ont pas encore atteint leur cible, la rue est calme, la brise fraîche, il vous vient des questionnements bizarres. Quoi de plus semblable entre eux que deux brins d'herbe ? Peut-être deux mésanges nonnettes, qui s'agitent dans des prunus, semblables à tous les autres prunus bordant la route ? Ou encore deux tâches de lichen sur son écorce ?
À n'en pas douter, en regardant de très près, on pourrait trouver des différences mineures. Certains individus sont légèrement plus grands, plus colorés, plus souillés par la boue... rien de bien spectaculaire. De plus, beaucoup de ces variations disparaîtraient si l'on prenait en compte l'âge, le sexe. Est-ce que ces différences mineures à nos yeux importent d'une quelconque manière pour le fonctionnement des populations ? Les individus d'une même espèce sont-ils donc tous équivalents et interchangeables ? Quels moyens avons-nous à notre disposition pour trancher ces questions ?



6 oct. 2013

Découvertes récentes en savane, épisode 1 : Les séismes des éléphants.


Le goût, le toucher, l’odorat, l’ouïe, la vue… les 5 sens que l’on apprend à l’école sont-ils les seuls sens qui existent dans la nature ? La réponse est non !
En effet, l’évolution a en effet produit de nombreux organes de perception dont les sens seraient indescriptibles pour nous, humains. Les poissons ont leur « ligne latérale » qui leur permet de sentir les subtils déplacements d’eau, les chauves-souris ont leur « écholochation », les oiseaux leur « magnétoreception »… et les éléphants ont la capacité de recevoir et d’envoyer des ondes sismiques pour communiquer entre eux.

3 oct. 2013

Petite histoire de la biologie: Partie 1

 10 millions ? 50 millions ? 100 millions ? Alors, qui annonce un chiffre ? Combien pourrait-il y avoir d’espèces sur la planète ? Bien sûr, d’espèces réellement, pas seulement le nombre d’espèces que l’on a décrites (ben ouais, sinon c’est trop facile !). Bon d’accord, disons que ce nombre nous est inaccessible. Mais alors, on est en droit de se demander comment toutes ces espèces sont apparues ? Et comment celles qui sont fossilisées sont disparues ? Et puis d’ailleurs …. Cela a-t-il un sens de classer le vivant en espèces ? Toutes ces grandes questions relèvent de cette belle science qu’est … la biologie ! Faisons donc un petit saut dans le passé pour comprendre l'histoire de cette science.

18 août 2013

Darwin, la barbe!


Darwin tout le monde le connaît, lui et sa barbe de patriarche. Peu de gens sont capables d'expliquer sans erreur sa théorie de l'évolution, mais son image est fréquemment brandie, au côté de celles d'Einstein, Newton, Curie,... , comme icône positive de l'esprit scientifique, pourfendeur des dogmatismes et des superstitions, porteur de progrès. L'évolution, telle qu'elle est parfois vulgarisée, peut donner l'impression d'être le génial travail d'un seul homme, s'imposant à tous dès lors qu'expliqué par ce prophète et à présent figé dans le marbre blanc pour les siècles des siècles.
Moïse et Darwin, un air de famille non?

24 juil. 2013

C’est scientifique : Round 2 !





Qu’est-ce-que la science ? 

Souvenez-vous, dans un billet précédent, nous avons tenté de répondre à cette question épineuse lors d’un repas entre amis, pour finir par boire une Margarita avec la jolie blonde accoudée au bar. Tout ça en clouant le bec à un créationniste, et ouais le scientifique a la classe en soirée ! Nous l’avons vu, le principe de réfutabilité de Popper nous a permit de mettre une étiquette à cette chose étrange qu’est la science: Une théorie est dite scientifique si elle peut être réfutée par l’expérience. 

Mais cela n’a pas toujours été le cas. Nous allons faire un petit bond en arrière dans l’histoire de la philosophie des sciences pour tenter de comprendre quel principe gouvernait la science il y a 3 siècles.




11 juil. 2013

Œstrus ou pas Œstrus : telle est la question...

Haaaa la sélection sexuelle... mâle Alpha, Bêta, Gamma (non, je ne parle pas d'une obscure fraternité d'une université américaine). Des exemples on en a plein (cadeaux nuptiaux, parures en tout genre, parade, affrontement...) mais l'homme? pas touche! mariages forcés, mariages arrangés... sélection sexuelle sur des caractères externes ? corrélation richesse - bon gènes ? Droit de cuissage ==> mâle alpha chez l'homme ? ... Des questions on peut en soulever plein... Mais c'est pas le propos de mon article! dommage.. (sur votre demande Léo accepterait de s'y coller !) Léo Léo Léo!! Bon on s'en fou. 
           La question posée aujourd'hui est (roulement de tambour) : Existe-t-il un phénomène d’œstrus chez la femme, comme chez de nombreux mammifères ?

1) Qu'est-ce que l’œstrus ?

L’œstrus est une phase de l'augmentation de la réceptivité sexuelle femelle, de la proprioceptivité, la sélectivité et l'attractivité dans le but d'obtenir des mâles de qualité génétique supérieure pour accouplement (Lange et al., 2002). Ce phénomène est très présent chez les primates... Janson et al., 1984.



Signal de réceptivité chez la femelle babouin....(Alice vous en dira plus)

Alors qu'en est-il chez l'humain ?

30 juin 2013

Crache dans mon tube, je te dirai d’où tu viens (et comment tu mourras)


23andme, tu connais ? Non ? 


Bon. Remontons un peu le temps. The Human Genome Project ? Oui ça tu connais. Terminé en 2003, ce projet américain (mais auquel beaucoup de pays ont participé) avait pour ambition de séquencer le génome humain. Le but ultime, comprendre le génome humain. Les objectifs étaient de déterminer l’entière séquence A-T-C-G de tous les bouts (chromosomes) de molécule d’ADN contenus dans une cellule humaine, et d’en identifier tous les gènes (20000-25000 au total). Mission accomplie (mis à part quelques zones d’ombre d’ADN non codant).

On est cependant loin du but ultime. En effet, beaucoup reste à découvrir et à comprendre sur les interactions entre gènes ou encore sur le lien entre le génotype (gènes) et et phénotype (traits observables). Et pour cela, il faut avoir de la variation. En effet, pour connaître l’origine (et la part) génétique impliquée dans une maladie, il faut des malades et des non-malades. La variation, voilà ce qu’il faut creuser maintenant.

7 juin 2013

Le mystère des termitières qui jouent de l'orgue

(je candidate avec ce titre au concours "Titres ésotériques et sandwichs jambon-beurre 2013")

Tout le monde a une vague idée de à quoi ressemble une termitière africaine : un dôme conique en terre qui jaillit des herbes hautes de la savane.Parfois même avec un arbre dessus, pourquoi pas, allez hop. Ah oui, et souvent il y a des guépards qui vivent dessus, et des touristes pour donner l'échelle (piles vendues séparément).

J'avais pas de photo avec un guépard, mais les buffles c'est bien aussi

Et les termites vivent dedans ce gros tas de terre, et voilà, rien de compliqué dans tout ça. Ami lecteur, tu me diras que "C'est juste des insectes qui font des tas de boues, c'est bon on peut aller regarder les lions maintenant ? En plus si ça se trouve elles ont mêmes pas internet dans leur monticule, tellement elles sont nazes"
Mais t'es un ouf, cher lecteur, si je puis me permettre.
Un méga-ouf, même.
Déjà tu te fourres l'appendice dans l'œil, et ce jusqu'au pylore, mais en plus tu rates quelque chose de funkyflex.
Car oui cher lecteur adoré-mignon-gnon-gnon, les termitières sont des chefs d'oeuvrrrrre de la naturrrre. Accroche toi à ton slipou, c'est tipar pour la visite guidée.

22 mai 2013

Pourquoi on meurt?




Eh oui … c’est un fait, personne n’est immortel. Tout être vivant sur cette planète a une durée de vie restreinte, et finit par devenir le plat favori des nécrophages et autres bestioles sympathiques. Alors, à partir de ce constat, on pourrait se demander « Mais pourquoi ??!! ». Ben oui, pourquoi avoir une durée de vie finie ? Une première réponse rapide pourrait être que c’est la fatalité et que c’est comme ça et on y peut rien. Cela ne va pas beaucoup satisfaire un esprit critique et curieux. Allons plus loin : on meurt parce que notre corps tend à se détériorer en fin de vie. Oui, ça on le sait, on en est sûr. Le nombre de maladies tend à augmenter en fin de vie, causant souvent la mort. Dans la même veine, je suppose que tout le monde a déjà entendu parler de la réduction des télomères avec l’âge (nos cellules ont un nombre de divisions limité), ou encore de l’augmentation des oxydants dans nos cellules. D’accord, ces mécanismes sont les principaux agents de la sénescence, mais ils tendent plus à expliquer le comment, que le pourquoi on meurt.

12 mai 2013

Avalanches sur la biosphère, épisode 2 : des avalanches dans la savane


Dans un épisode précédent, nous avions prophétisé l'existence d'un point de bascule pour la biosphère terrestre, à partir duquel les changements globaux se feront de façon plus rapide et deviendront irréversible. Aujourd'hui nous allons tenter de voir à une échelle plus fine si il peut exister des transitions catastrophique dans les écosystèmes, et essayer de comprendre les fondements "mécaniques" du phénomène. Et tant qu'a faire, essayer de prédire ces évènements qui pour l'instant étaient imprévisibles !



La brousse tigrée, un motif de région aride généré par des "avalanches"


23 avr. 2013

Pourquoi les zèbres ont-ils des rayures ?

Beaucoup de mammifères présentent des rayures ou des tâches contrastées sur le pelage dont les fonctions sont très diverses : beaucoup d'animaux utilisent ces motifs comme un camouflage : léopards, guépards. D'autres l'utilisent comme un signal "ne m’énerve pas, je ne suis pas d'humeur" à l'intention des prédateurs potentiels : c'est le cas des putois, ratels et autres blaireaux. Certains scientifiques ont postulé que les tâches des girafes pouvaient même servir pour dissiper plus efficacement la chaleur interne ou pour permettre aux individus de se reconnaître les uns des autres.

20 mars 2013

Parasitisme : Chap 2. Capitalisme chez les parasites, une question de coûts et de bénéfices.


            Dans l'épisode précédent [Parasites : Chap 1. Ils sont plusieurs dans leur tête ! ], Jack a été lâchement manipulé par Brenda, qui n' a pas hésité à le tuer sauvagement pour parvenir à ses fins. Nous avons aussi appris qu'elle n'en était pas à sa première victime et que peu d'entre elles avaient été de taille à lutter... Mais Simon (lire Saïmaune) s'est rebellé et au prix de sa vie il a permis au Sheriff du comté d'écrouer cette folle. Il est temps de la faire payer ! Voici la suite de notre téléfilm du printemps : 


6 mars 2013

Mélanine et racisme scientifique

source
Chercher à justifier des opinions personnelles avec une argumentation scientifique peu rigoureuse, c'est maaal et contraire aux principes fondamentaux de la science. Mais c'est encore pire si il s'agit d'arguments racistes ! Par le passé, de nombreuses pseudos-sciences ont voulus prouver l'existence de différences d'intelligence entre les différentes populations humaines, et le 19ème siècle est plein d'exemples hallucinants de tentatives de ce types : les partisans de la craniométrie, de la physiognomie et de la phrénologie ont tenté de hiérarchiser les "races" humaines en fonction de la morphologies de leurs crânes, ou de détecter les criminels et les prostituées dès le berceau en mesurant la taille de leurs arcades sourcilières. [1]
 Bon, mais tout ça c'est du passé, le racisme en science c'est terminé... Pas du tout !
En juin 2012, J. Philippe Rushton et Donald I. Templer ont commis un odieux article intitulé "Do pigmentation and the melanocortin system modulate aggression and sexuality in humans as they do in other animals?".
C'est le moment de s'amuser un peu et de sortir l'artillerie lourde.

4 mars 2013

Parasites : Chap 1. Ils sont plusieurs dans leur tête !



Le monde des parasites c'est un peu les feux de l'amour en pleine guerre froide avec Jack Nicholson dans le rôle du beau-papa schizophrène. Entre manipulation, synthèse des coûts/bénéfices, parasites inter-générationnels et parasites moteurs de l'évolution, bienvenue dans cet univers qui n'épargne personne.



chap 1. Ils sont plusieurs dans leur têtes !

            Zombis, mafia, meurtres déguisés en suicide, schizophrénie, contrôle des pensées, manipulation de masse... Vous pensez qu' Hollywood a tout inventé? Et bien détrompez vous, dans le monde fabuleux du vivant toutes ces pratiques sont monnaies courantes. Nous allons aujourd'hui faire un tour des ces "organismes parasitiquement modifiés" comme certains auteurs aiment les appeler...

3 mars 2013

Les yeux bleus sont ils condamnés à disparaitre ?

Ou, l'équilibre d'Hardy-Weinberg expliqué aux romantiques et aux fascistes.


Pourquoi cette question saugrenue ?

Ce qui se cache derrière cette étrange question est avant tout le constat que pour être certain d'avoir des enfants aux yeux bleus, il est nécessaire d'avoir soit même les yeux bleus et de trouver un partenaire sexuel aux yeux également bleus et qui plus est, de sexe opposé. Obtenir une descendance au regard de saphir semble donc relever de l’exploit. Au contraire, rien de plus trivial que de produire des yeux couleur de tourbe ou de mousse flétrie : c'est à la portée de n'importe quel couple dont au moins un des membres a les yeux non bleus. Les yeux bleus ne peuvent donc être qu'un état transitoire dans l'humanité, peu à peu envahie d'insidieux yeux bruns.

26 févr. 2013

C'est scientifique ...

J’imagine qu’on a tous participé à une soirée entre amis, autour de verres plus ou moins plein, en train de débattre de sujet et d’autres. Lorsque 2 participants ou plus ne pensent pas la même chose sur un sujet, c’est le clash, et les arguments pour essayer de convaincre l’autre fusent. Encore faut-il distinguer les débats d’opinions, d’idées et des débats de faits. Mais, imaginons que nous sommes bien dans un débat de fait type (« Mais oui l’Homme peut créer de l’antimatière !! »,  « Mais non ce n’est pas possible sinon on serait déjà tout mort ! »). Si les 2 protagonistes ne sont pas des physiciens des particules, (ce qui est souvent le cas …), on arrive très rapidement aux sophismes de type « A t’écouter, on n’aurait pas pu faire la fission nucléaire avant 1930 ! », ou alors à l’argument d’autorité : « Si on peut, c’est scientifique, la Science l’a prouvé ! ». Et là normalement, l’autre est scié, et vous avez gagné et vous pouvez aller boire une Margarita avec une jolie blonde à côté du bar. Sauf si l’autre est encore plus curieux est demande : « Et donc ça veut dire quoi la Science » ?

25 févr. 2013

Antarctique vs Changements climatiques : Chapitre 1

La WAP est la petite pointe qui titille l'Argentine, à gauche.
Et si on partait pour l'Antarctique ? Et plus particulièrement dans l'ouest de la péninsule, qui entre connaisseurs porte le ptit' nom de "WAP" pour West Antarctic Peninsula. Et si je vous dit que c'est la région qui se réchauffe le plus vite au monde, ça fait tout de suite sexy, n'est-ce pas ?



21 févr. 2013

Avalanches sur la biosphère, épisode 1 : plier les courbes


illustration de Bim

En juillet 2010, Johan Rockstrom tenait une conférence TED sur le futur du développement de l'espèce humaine et les pressions (ou forçages) que cette dernière impose à l'ensemble de la biosphère. A cette occasion il a dit une phrase qui m'a beaucoup marqué :
"Nous sommes peut être entrés dans la décennie la plus stimulante et excitante de l'histoire de l'humanité sur la planète, la décennie pendant laquelle nous devons faire plier les courbes."
("We may have entered the most challenging and exciting decade in the history of humanity on the planet, the decade when we have to bend the curves.")

13 févr. 2013

Cuir, Moustache et Mélanine

 Si je dis "Cuir, cuir moustache", vous me dites quoi ?

source : 5secondfilms


YMCA ? Pas loin, la bonne réponse était ...Testostérone ! C'était votre deuxième option ? Ça n'est même pas étonnant, tant nous avons associés l'idée de la moustache et du cuir à celle de la virilité, de la sexualité masculine, bref par extension ce qui différencie le mâle de la femelle... la testostérone donc. (Ne faites pas attention au biker au dessus ok?)

6 févr. 2013

Bon app' !



Utiliser des bactéries intestinales pour se soigner ? Manger son caca (soyons crus!) pour s'éviter une bonne diarrhée ? Très peu pour moi ! Et pourtant ...



5 févr. 2013

[Dossier] La science pour les pauvres

illustration de Bim

"L'argent, l'argeeeent, l'argeeent !". Tel est le rut du chercheur, que l'on peut écouter dans les couloirs des organismes de recherche lors de la migration des ANRs. En effet, c'est le nerf de la guerre même et surtout dans la recherche scientifique. Il est vu comme un facteur important du succès d'un projet scientifique, et les universités les plus riches ne sont-elles pas celles qui produisent le plus d'articles scientifiques a impact majeur ?

4 févr. 2013

À propos

Pourquoi ce titre provocateur ?

  • réponse 1 : en référence a une émission de France-inter, mais en plus grivois.
  • réponse 2 : les testicules c'est très important pour se reproduire, et se reproduire c'est très important pour transmettre ses gènes, et transmettre ses gènes c'est très important pour ne pas disparaître dans les limbes de l'oubli. 
  • réponse 3 : Darwin aussi en avait, et elles étaient forcément illustres puisque lui l'était.

Concept du blog :

(expliqué par quelqu'un de toute évidence sous influence d'un psychotrope puissant)


Alors voilà, vous vous direz, ENCORE un de ces bazars à idées sans queue ni tête, qui s'est retrouvé là, sur la grande toile, comme un moucheron innocent et inutile parmi une multitude de congénères tout aussi cons que lui...
...Mais peut-être qu'après avoir cyber-déambulé sur notre blog, vous vous direz (comme nous-même aimons à penser) que ce blog est plutôt comme un hobbit dans l'antre de Shelob.
Car oui, Frodon ne s'est pas englué là-dedans par hasard. Il avait un but, une destinée, et... une lampe magique, offerte par une jolie blonde plantureuse.
Le but de ce blog: Si vous pensez que la science n'est qu'un truc barbant pour vieux croûtons asociaux, vous faire changer d'avis! Venez par chez nous, et le côté fun de la science s'insinuera et grandira en vous comme un Taenia pisiformis des plus vigoureux.
Sa destinée: Partager (et pas qu'avec des nerds de notre monde) des découvertes scientifiques récentes, drôles, importantes, futiles, inattendues, et aussi les coulisses d'un milieu qui peut parfois paraître... étonnant. Vous verrez, cette soupe primitive du progrès qu'est la science est loin d'être un monde gris et mécanique poussé par une logique rationaliste implacable!
Sa lampe magique: euh... la lumière de la connaissance, qui fera reculer l'obscurantisme bla bla bla poin poin poin.... Bon ok on laisse tomber la métaphore pourrie de la lumière, mais sachez qu'en tous cas, on a plusieurs jolies blondes plantureuses parmis les auteurs.
Allez, venez, on est bien ici....






Les auteurs : 




Alexis : doctorant à Moulis, il travaille sur la réponse des lézards au changement climatique

Gwen : en recherche de doctorat, elle va (probablement) travailler sur le rôle de facteurs physiques dans la vie du plancton en Antarctique.

Joane : doctorante à Vancouver, elle travaille sur la réponse d'un conifère au changement climatique.

Léo :star émergente de la toile, il vadrouille autour du globe en vivant de sa chaine Dirty Biology

Pascal Milesi : doctorant à Montpellier, il travaille sur le rôle des duplications de gènes dans l'adaptation du moustique.

Pascal Marrot : doctorant entre Sherbrooke et la Corse, il travaille sur des patrons de sélection spatio-temporels de la mésange.

Timothée : doctorant à Zurich, il travaille sur la génétique évolutive de campagnols des neiges.