tag:blogger.com,1999:blog-2487565375255222141.post7325346200647105860..comments2023-02-12T11:45:09.826+01:00Comments on Dans les testicules de Darwin: C'est génétique! Ça veut dire quoi?Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/09824252779948470033noreply@blogger.comBlogger2125tag:blogger.com,1999:blog-2487565375255222141.post-19584778550969520942014-09-21T20:48:55.456+02:002014-09-21T20:48:55.456+02:00Désolé pour cette réponse très tardive, j'avai...Désolé pour cette réponse très tardive, j'avais raté votre commentaire.<br />Donc oui ceci semble en effet une cause possible aux réluctances. <br />Par contre, juste une petite précision de vocabulaire. En général (en tous cas dans tout ce que j'ai lu et qui date d'après les années 1960), la notion d'adaptation ne renvoie pas une dimension historique (dans de plus vieux écrits cet dimension est en effet présente), elle veut simplement dire "un caractère qui est bon (en terme de fitness, quoi que ça puisse vouloir dire) pour quelque chose (gène, individu, groupe, population, espèce...?)", ou encore "pic de fitness". Donc, tout en étant complètement d'accord avec vous sur l'abus de spéculations sur les causes adaptatives historiques de caractères, il est inexact de dire que ces affirmations ne sont pas vérifiables ni réfutables. Certainement c'est compliqué, mais je ne vois pas ce qui fondamentalement empêche de tester qu'un caractère donné est un pic de fitness. (en pratique, si on parle de traits humains, qu'aucune variation n'existe actuellement, que l'on n'a pas trop d'idées sur les conditions sélectives passées, et qu'en plus on se préoccupe de questions d'éthique et d'acceptation sociale des recherches... alors d'accord c'est pas forcément évident. Ceci dit, on peut toujours jouer avec des modèles mathématiques, parfois avec profit.)<br />Timothée Bonnet (die Schneemaus)https://www.blogger.com/profile/12950803495425394350noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2487565375255222141.post-52567443346817725112014-06-08T23:45:51.525+02:002014-06-08T23:45:51.525+02:00Je n'ai pas l'impression que la causalité ...Je n'ai pas l'impression que la causalité génétique soit gênante en soi, même lorsqu'elle s'applique aux comportements, aux maladies ou même à certains traits de caractères. Pour prendre l'exemple de la différence entre garçons et filles, la plupart des gens admettent (à tort peut être, mais là n'est pas la question) que les hormones influent sur le caractère et les goûts des deux sexes. Ces niveaux hormonaux dépendent du sexe donc de la génétique et cette dépendance ne choque pas grand monde tant qu'on on en reste à ce niveau d'analyse. <br /><br />Là où ça devient problématique, c'est qu'on essaie souvent d'aller un cran plus loin, en cherchant un avantage évolutif à ce déterminisme, une <i>explication</i> en terme d'adaptation au mode de vie supposé de nos ancêtres. On sort alors du champ scientifique (puisque ces interprétations sont absolument invérifiables et non réfutables) pour rentrer dans le champ du social. L'explication "naturalise" des stéréotypes du genre "ça permettait aux hommes de mieux chasser et aux femmes de mieux s'occuper des gnards". On passe de la science à un remake de "Les hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus".<br /><br />C'est peut être la raison pour laquelle on se méfie davantage du déterminisme génétique que de la causalité environnementale: au moins celle-ci ne renvoie-t-elle pas à la moindre idée d'optimalité adaptative, une notion toujours sujette à débat lorsqu'il s'agit de notre propre culture... Xochipillihttps://www.blogger.com/profile/13582135405861843055noreply@blogger.com